Bientôt la débâcle !
Pourquoi espérer la débâcle ? Elle est le signe de la vie qui revient, les prémices d’une époque nouvelle
« Ça va péter ! » me dit le père Mario. Et dans sa bouche, c’est une bonne nouvelle. alors que la tentation du désespoir pourrait nous guetter, il voit poindre le « printemps de l’Église » (annoncé prophétiquement par le pape Pie XII lorsqu’il s’est adressé à des jeunes le 19 mars 1958), d’une Église renouvelé par la mission. Il m’évoque les figures de missiologues précurseurs du Concile, les pères Antonin-Marcel Henry, O.P., et André Rétif, et regrette qu’ils aient été oubliés. Mais il constate que ce qu’ils ont donné a imprégné le concile Vatican II puisque la question du témoignage tient une place centrale dans les textes conciliaires. Cela est parfaitement confirmé par l’étude du cardinal Karol Wojtyla dans la synthèse sur le concile Vatican II intitulée Aux sources du renouveau (1968). L’enseignement des papes sur les dernières décennies a fissuré la gangue de glace qui entoure le témoignage …
Dans Evangelii nuntiandi saint Paul VI a posé les fondamentaux de ce printemps de la mission, dans Evangelii gaudium François nous a ouvert des voies d’explication. Tout est prêt pour le dégel. À quand les cris de joie: « L’hiver s’en est allé ! » ? Bientôt !